L'association Film flamme Film flamme est créé en 1996… Film
flamme est une association "loi 1901" créée en 1996 à
Marseille par Jean-Paul Curnier (écrivain et philosophe),
Jean-François Neplaz (cinéaste), Gaëlle Vu (productrice et
cinéaste) et Rémy Caritey (photographe et cinéaste), et fondée
sur leur pratique cinématographique singulière de création et de
recherche. D'autres artistes de diverses disciplines ont rejoint
cette association, le cinéma étant un langage commun entre eux :
plasticiens, photographes, musiciens, écrivains, gens de
théâtre... En 2001,
la décision de s'implanter durablement pour disposer des moyens de
la création cinématographique se traduit par la création du
Polygone étoilé. Salle de cinéma au cœur d'Euroméditerranée,
c'est aussi un ensemble technique de réalisation cinématographique
entre chimique (tous standards) et numérique professionnel. En 2011
un inventaire de 25 espace expérimentaux en Europe établi par la
DRAC Rhône-Alpes consacre le Polygone étoilé comme unique lieu
remarquable en PACA
En 2002, le développement des ateliers de création destinés aux habitants prend le nom d'Ateliers Cinématographiques Film flamme. Cet atelier trame régulièrement La Subtile Mémoire des Humains du Rivage, série de films en 16 mm commencée en 1997 avec les habitants du Panier et qui se perpétue jusqu'en 2014. En 2003, pour offrir une alternative concrète aux artistes attirés par l'expression cinématographique, l'équipe de Film flamme crée le Studio Autonome du Cinéma de RecherchE (S.A.C.R.E.), accompagnement aux cinéastes qui ne trouvent pas de producteurs afin qu'ils puissent approfondir leur démarche. Parallèlement, Film flamme accueille au Polygone étoilé le distributeur parisien Shellac qui s'y développe en créant Shellac-sud, producteur indépendant et éditeur de DVD.
En 2012,
Tuk Tuk, fiction de Kiyé Simon Luang, tournée en S16mm par une
équipe technique entièrement formée à Film flamme-SACRE, produit
par Shellac-Sud, est diffusé sur ARTE, en 2014 il est sélectionné
au festival de Luang Prabang en tant que film laotien.
En 2013, Shellac-sud fête ses dix ans, devenu le plus dynamique producteur de la région. Plusieurs auteurs régionaux ont pu bénéficier d'une distribution nationale grâce à Shellac. En 2014 Shellac-Sud assure la programmation de la salle de cinéma de la Belle de mai nouvellement créée à Marseille : « Le Gyptis ».
En 2004, En partenariat avec IpotesiCinema (École de cinéma liée à la Cineteca de Bologne) et avec la complicité de Mario Brenta, la première Semaine Asymétrique est créée pour que les cinéastes désireux de tisser des liens parallèles et indépendant au marché du cinéma, puissent échanger et débattre en public de leur création. Ce moment de rencontre s’est exporté, en mai 2009 à la villa Médicis à Rome organisé par des cinéastes italiens, en mai 2010 à Bruxelles en partenariat avec le cinéma Nova et des cinéastes belges, en 2012 dans les régions voisines (Hérault, Rhône, Ardèche).
En 2005,
pour évoquer l'ensemble des associations engagées dans la diffusion
du cinéma et de la vidéo de création, qui programment leurs films
au Polygone étoilé, Film flamme définit l'Archipel de diffusion cinéma. En 2013,
plus de vingts associations différentes programment des films au
Polygone étoilé.
En 2005,
Film Flamme distribue en salles le long métrage La Maison de
Mariata, de Gaëlle Vu
et Mariata Abdallah. Tourné en VHS SECAM aux Comores comme "film de
famille", il est le premier film réalié "à l'intérieur" d'un mariage
polygame. La
Maison de Mariata est le premier film de l'histoire dont une
comorienne est l'auteur. Son équipe de réalisation est entièrement féminine.
En 2007 le film obtient un prix au FID Marseille. En 2008-2009 il sort en salle distribué par Shellac-Sud. En 2010 son auteur réalise un nouveau film : Nuit sur la mer primé à Trieste -I mille occhi- en 2013 En 2012 il est projeté au Museum Of Moderne Art (New York). En 2013 il est édité en DVD par Shellac Sud En 2015 le film et le livre qui lui est consacré sont édités en DVD dans la collection « hors capital(e) »
En 2008,
les différentes extensions de l’activité de Film Flamme
constituent un Centre International de Création Cinématographique
et Digitale, par la mise en place de multiples partenariats de longue
haleine ou ponctuelles avec d’autres structures et cinéastes
d’Europe (AJC, VOX et ACB en Belgique), La Cineteca de Bologne
(Italie), des cinéastes européens reconnus comme Mario Brenta, Boris Lehman, des
cinéastes portugais, etc...
En 2007
le film est sélectionné en compétition internationale au FID de Marseille
En 2008 il est sélectionné au Festival de films de femmes de Barcelone
En 2010
le film, et le livre qui lui est consacré sont édités en DVD dans la collection « hors capital(e) »,
obtient le prix du Patrimoine immatériel au Festival Jean Rouch
(Bilan du film Ethnographique) En 2009 le service cinéma de la région interdit à Film flamme
de déposer des projets de films en commission et de faire du soutien
aux cinéastes, sous menace de voir ses subventions de fonctionnement
supprimées. Par ailleurs une convention avec le département et une
autre avec la ville de Marseille financent ce soutien aux auteurs
!!?? En 2010, en partenariat avec les éditions commune, Film flamme lance la collection de livres DVD « Cinéma hors capital(e) ». Deux ouvrages sont publiés en 2010-2011. « Le cinéma tiré du noir » épuisé est réédité en 2012. En 2014, le 4ème livre de la collection : « Je t'ai dans la peau de Jean-Pierre Thorn » est présenté à la Cinémathèque de Toulouse. Puis à Paris, permettant la ressortie du film homonyme (tourné à Marseille en 1986). Il est rare qu'un travail théorique et historique "venu de province", provoque un événement de ce genre dans le milieu du cinéma. En 2010,
Film flamme devient
partenaire de la Semaine du son, avec Aède productions et le Département Satis de l'Université de Provence. En 2013,
La double spécificité de Film flamme, l'expérience des résidences
de création pour des cinéastes et l'action sociale de proximité
lui a permis de jouer un rôle remarqué lors de l'année de la
Capitale Européenne de la Culture. Une
publication importante témoigne de cette expérience, du dialogue
critique avec les institutions, de la place des artistes et de celle
des habitants, c'est le livre « Prolongé d'un rien » aux
éditions commune. En 2014,
le MUCEM Musée National à Marseille, présente Pour autant
qu'un musée... un film de Martine Derain et Jean-François
Neplaz du collectif Film flamme, dans le cadre de l’exposition d'artistes Marocains « Passerelle artistique - Étrange paradoxe »,
premiers cinéastes "marseillais" (du collectif "La source du lion" à Casablanca) ainsi présents dans ce nouveau
musée national. Durant l'été 60 000 spectateurs voient l'exposition ce qui permet d'estimer que ce film, qui n'entre pourtant pas dans les chiffres du CNC, a eu plus de spectateurs que bien des sorties en salle...
Film flamme et les éditions commune présentent à "la fête de l'Humanité" leurs derniers ouvrages : "Digitale, l'argentique à l'heure du numérique" transcription d'un débat critique dans le cadre du "festival du réel" à Beaubourg et "Rushes de Bruno Muel",
livre-hommage à un cinéaste résolument "hors capital(e)" ("Avec le sang
des autres", Groupes Medvedkine, "Septembre chilien"...). Le film "l'année des 13 lapins"
de Nathalie et Nicolas Bergamaschi est sélectionné en compétition 1er
film au FID de Marseille 2016. Première reconnaissance publique de la
nouvelle équipe.
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Cinéma de papier !
Film flamme & |
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