1996-2013

Les films étaient tournés avec les outils du cinéma léger, après une aussi brève que possible initiation au matériel (1 heure au maximum, quelquefois 5 minutes, il s’agit de ne rien encombrer d’un savoir extérieur) : en pellicule 16 mm, bobine de 3 minutes et caméra Bell&Howell, prise de son sur Nagra, permettant une découverte très riche du son par sa désynchronisation de l’image. Entre 15 et 25 films dans une série (Panier, Joliette, Belsunce…).

Ces réalisations multiples forment aujourd’hui une œuvre collective monumentale intitulée, d’une durée de 4 heures environ, La subtile mémoire des humains du rivage, qui regroupe les films réalisés sur plus de vingt ans. Ces films sont régulièrement montrés comme à Bruxelles (Festival des films sauvages en 2019) et à Marseille en octobre 2020 dans le cadre de Manifesta 13, Biennale nomade.

Vous pouvez en lire ici, sur l’ancien site des Ateliers, une archive (presque) complète, consulter le livret de La Subtile mémoire des humains du rivage, édité à l’occasion de Manifesta 13 ou voir des extraits en ligne sur le site de Dérives : http://derives.tv/la-subtile-memoire-des-humains-du-rivage-extraits.