L’Atelier de peindre (série)
Raphaëlle Paupert-Borne et Jean-François Neplaz
2022-2023 • France
16mm • couleur
L’enjeu, dans cet atelier du langage qu’est l’atelier du peintre, n’est pas de découvrir l’œuvre d’un artiste mais, le croisant, de construire avec lui (d’improviser donc) le langage de cet instant. Expérience de l’art contemporain autant que geste cinématographique affirmé, chaque rencontre existe par elle-même autant que dans cet ensemble mosaïque. « Expérience sans accumulation » selon les mots de Patrick Saytour, d’où sourd un « film marguerite », insensé en ce qu’il s’effeuille, pétale après pétale, loin d’une continuité linéaire ou simplement chronologique… Un film qui part dans tous les sens.
Du mauvais cinéma (Patrick Saytour)
17′ | 2023 | 16mm
Raphaëlle rend visite à Patrick Saytour chez lui à Aubais. : « C’est important de ne pas faire le film, de faire comme si on voulait ne pas faire un film… De ne pas vouloir le réussir… Le scénario est synonyme d’alibi… C’est mieux de ne pas avoir de scénario (…)Il faut rentrer dans la forêt par les ronces (…) comment ne pas faire de film ? Ce n’est pas n’importe quoi, ce n’est pas n’importe quelle attitude au contraire, il y a beaucoup de précision. » (P. Saytour)
La rue des hêtres (Nicolas Mémain)
16′ | 2023 | 16mm
Nicolas Mémain nous balade. Un film c’est aussi du temps qu’on regarde passer. Un peu dedans, un peu dehors. Et à l’écouter ce temps n’est guère rigide. Ce temps que nous sommes, qui traverse l’espace de la ville au rythme de la balade est plus à l’unisson de nos pas incertains qu’à celui d’une horloge. Il est connu aussi que le son et l’image ne baladent pas à la même vitesse. Ainsi de cette ville qui s’offre désynchronisée. En quelque sorte. Quoi d’étonnant à ce que des hêtres se trouvent un peu perdus là ?
Peut-être là (Jean Laube)
9′ | 2022 | 16mm
Jean Laube s’expose. La paroi blanche d’une caverne peut-être, et des signes comme jetés là. Comme une écriture dont nous ne saurions rien de la signification si ce n’est qu’elle est là en puissance. Un sens vaste et ignoré mais présent là, qu’il reviendrait à écrire comme une évidence… Mais sens si léger toutefois, qu’il ne saurait devenir la certitude d’un dogme. Des signes (le cinéma) comme une évidence à jamais incertitude.
Damien et le dromadaire (Damien Cabanes)
9′ | 2022 | 16mm
Damien Cabanes peintre réaliste. Où le modèle croque le peintre. Musique !
ÉQUIPE
Réalisation Raphaëlle Paupert-Borne, Jean-François Neplaz
Image Jean-François Neplaz
Son Raphaëlle Paupert-Borne, Jean-François Neplaz
Montage image et son Jean-François Neplaz
Numérisation et étalonnage Adrien Von Nagel
FICHE TECHNIQUE
Année 2022-2023
Pays France
Format de tournage 16mm
Couleur
Langues Français
DIFFUSION
2023
Semaine Asymétrique, Cinéma Spoutnik, Genève (Suisse)
Biennale de la Joliette, le Polygone Étoilé & FRAC-SUD, Cité de l’art contemporain, Marseille (France)
SOUTIEN
Avec le soutien de Film flamme – Le Polygone Étoilé (post-production)